C’est le lyonnais Anthony Rocci qui a remporté l’épreuve masculine, grâce à des whips très aériens d’une amplitude exceptionnelle, comparables aux sauts d’Allan Cooke, réputés pour friser régulièrement la perfection !
En comparaison, la gagnante Casey Brown n’a pratiquement aucune concurrence. La championne pense que le Whip-Off est une discipline importante qui contribue au rayonnement du VTT. Elle est en effet accessible aux compétiteurs et aux sportifs à la recherche de sensation forte, avec un côté fun et spectaculaire à la fois.
Un gamin de 17 ans perturbe le classement du Crankworx World Tour ! Après sa blessure au genou, Brett Rheeder, la super star canadienne est revenue au top sur le Slopestyle du Crankworx Les Gets en prenant la première place, survolant la compétition avec ses figures audacieuses, devançant le très jeune suédois Emil Johansson.
Le polonais Szymon Godziek a pris la troisième place. C’est grâce à son travail, à sa persévérance et à un travail sur son mental qu’il atteint ce niveau. Il est aujourd’hui enfin récompensé par un podium dans le Slopestyle des Gets.
La chaleur et la poussière combinées à de larges virages, des bois escarpés et des alpages à perte de vue, font de cette Descente du Crankworx Les Gets une piste de légende. Australiens vs Français aux deux premières places ! Les meilleures rideuses de la planète VTT Descente étaient présentes aux Gets, comme Manon Carpenter (GBR), Tracey Hannah et Myriam Nicole (FRA). Cette dernière a remporté aux Gets son premier Crankworx, devant Tracey Hannah (AUS) et la suissesse Emilie Siegenthaler.
Même scénario du côté des hommes, avec la présence de Troy Brosnan et de l’incroyable Greg Minnaar, détenteur de 70 podiums dans sa carrière. Il faut dire que le challenge était de taille. Cette piste de DH emprunte en effet une partie du tracé des Championnats du Monde 2004 où s’était illustré Fabien Barel, ambassadeur de la station des Gets, pour un duel haut en couleur avec le Britannique Steve Peat. Un moment d’anthologie dont tout le monde se souvient.
L’endurance de Jakub Vencl lui a permis de remporter la victoire dans le Dual Speed & Style du Crankworx Les Gets 2017. Force et persévérance sont peut-être les clés du succès pour accéder au podium de cette épreuve. Cependant, Jakub Vencl a prouvé que le repos peut parfois payer. Avec 3 victoires consécutives au compteur, il devient l’homme à battre, malgré ses récents problèmes de santé qui l’ont contraint à se reposer suite à sa victoire lors du Dual Speed & Style de Rotorua (Nouvelle-Zélande).
Il s’illustre également en Slopestyle, qu’il pratique depuis 10 ans et l’un de ses objectifs est de concourir en Pump Track. Son passé de pilote de trial fait de lui un compétiteur hors-pair qui pourrait bien dominer l’ensemble des disciplines du VTT. Autre pilote émérite, Martin Soderstrom. Le Suédois, qui revient de blessure, prend la troisième place du classement devant l’américain Mitch Ropelato. Il considère cette performance comme une première victoire et s’entraîne d’arrache-pied en salle pour retrouver son plus haut niveau.
Le Pump Track du Crankworx Les Gets 2017 remporté par le spécialiste de la discipline le français Adrien Loron.
En seconde position, un autre français, Chaney Guennet.. COCORICO ! Il est considéré comme LE spécialiste du Pump Track, invaincu de la discipline et pourtant, il n’avait plus remporté de victoire dans le Crankworx depuis celle des Deux Alpes il y a 4 ans.
Adrien Loron (FRA) s’est toujours battu sur les bosses et les virages de chaque Pump Track du Crankworx World Tour. Il n’a pourtant gagné qu’aux Gets en France dans cette discipline qu’il maîtrise.
« On apprend toujours de ses erreurs, j’ai toujours été persuadé que j’étais capable de retrouver la première place« , a-t-il dit.
De son côté, la gagnante Jill Kintner a déclaré que ses séances d’entraînement en Descente le jour même avaient été payantes pour gagner en Pump Track. « Il faut avoir un bon timing et de bonnes jambes. Vous ne pédalez pas, mais vous sprintez en utilisant tout votre corps. Il faut donc être très dynamique ». À la deuxième place, Caroline Buchanan (AUS) trouve une motivation supplémentaire dans cette concurrence acharnée car elle convoite elle aussi le titre de « Reine du Crankworx ».